Les limites de la politique de non prolifération nucléaire de l'otan
Les limites de la politique de non-prolifération de l’OTAN s’inscrivent dans la crise de la non-prolifération qui secoue le régime de non-prolifération. Notre analyse ici portera sur la crise de non-prolifération en étudiant en particulier la question coréenne et d’iranienne, puis éclairer sur le terrorisme nucléaire et enfin énumérer les blocages des politiques de non-prolifération en général qui touche celles de l’OTAN. 1- Les crises de prolifération (Iran et Corée du Nord)
Depuis la fin de l’année 2002, une succession d’événements semble justifier le titre donné à cette partie, « crise de prolifération ». La Corée du Nord a commencé le cycle en reconnaissant avoir entamé un programme d’enrichissement clandestin, en démantelant les équipements de surveillance de l’AIEA et en expulsant ses inspecteurs. Elle avait par ailleurs annoncé son souhait de se retirer du TNP. Dans le même temps, un membre du groupe d’opposition iranien des Moudjahidin du peuple révélait l’existence de deux sites nucléaires clandestins, Natanz et Arak. Des activités nucléaires non déclarées ont ainsi été mises à jour en Iran. Enfin, à la fin de l’année 2003, la Libye a dévoilé l’existence d’activités nucléaires insoupçonnées, révélant le rôle du réseau international clandestin d’Abdul Kader Khan ().Une dynamique de prolifération a donc été rendue publique durant cette période. Elle se distingue des précédentes par cette conjugaison de signaux.
Toutefois, ces deux crises ont un certain nombre de points communs. L’Iran et la Corée du Nord disposent de programmes nucléaires anciens, dont les deux pays ont cherché à dissimuler l’ampleur. Téhéran a ainsi fourni des déclarations incomplètes à l’AIEA. Pyongyang a appliqué les accords de garantie de manière peu satisfaisante. Ces crises se sont amplifiées dans la période récente. Pour la Corée du Nord, le point culminant a été l’annonce le 9 octobre 2006 de la réalisation d’un