Les limites de l'expérience
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Le sujet que nous allons traiter aujourd’hui est le suivant : les limites de l’expérience. Pour commencer, nous allons définir les termes du sujet. Le mot expérience, même si il relève souvent de quelque chose de passif peut avoir plusieurs sens. En effet, il pourrait s’agir d’un phénomène actif qui consisterait à l’apprentissage d’un savoir mais aussi à une mise à l’épreuve de quelque chose, un essai tenté sur quelque chose pour en vérifier les propriétés. C’est de cette dernière définition, qui se classe plus dans le domaine scientifique que nous allons parler. Quant au mot limite, il peut lui aussi avoir plusieurs sens. En effet, il peut être d’une part défini comme une borne, un point au-delà duquel ne peut aller ou s’étendre une action ou bien le degré extrême de quelque chose, le seuil de ce qui est acceptable. En travaillant sur ces deux définitions, on débouche sur le même présupposé : l’expérience, qui paraît comme un champ vaste et illimité est ici limitée. Ainsi, on peut se poser la question suivante : Comment l’expérience, qui apparaît comme un champ large et illimité est-elle limitée, aussi bien par des limites réelles que morales et fictives ?
Dans une première partie, nous aborderons la question en nous concentrons sur la première définition du mot limite, c’est-à-dire que l’expérience est limitées dans le sens où elle ne peut s’étendre au-delà de domaines précis.
Dans une deuxième partie, nous étudierons les limites de l’expérience en se focalisant sur la définition du mot limite selon laquelle une limite est le seuil de ce qui est acceptable.
Et, dans une troisième partie, nous verrons le présupposé du sujet qui délimite le champ de l’expérience.
Dans une première partie, nous allons donc étudier les limites de l’expérience en se basant sur l’une des définitions du mot limite qui est la suivante : une limite est une borne, un point au-delà duquel ne peut aller ou s’étendre une action. Si l’on prend l’expérience en général, c’est-à-dire