Les limites du rire
L'humour et les mots d'esprit ont toujours constitué une « soupape » par rapport à la répression étatique et sociétale, en rétablissant une communication contre l'interdit de dire.
Il y a bien une limite, une frontière au rire. Jean Luc Hees, Pierre Siankowski ainsi que Pierre Desproges on quelque chose en commun. Ils ont compris que nous ne pouvons rire de tout, et que cela pourrait avoir des répercussions négatives par la suite. En nous moquant d’un individu sur son aspect physique cela pourrait avoir des conséquences qui seront en fontion de la société actuelle ainsi que sur l’ouverture d’esprit des individus.
Pierre Siankowski cite, « que l’on peut rire de tout mais pas avec n’importe qui ». Cela reflète bien que nous sommes limités dans notre liberté d’expression étant donné que cela peut entrainer dans certains cas des poursuites judiciaires. Il faut bien faire attention lorsqu’il y a utilisation de l’humour, il ne faut pas que cela rentre dans un cadre dit « d’injure » ou de « diffamation ».
Il faut rester drôle et que cela reste bien dans le sens de la société actuelle. Vous pouvez-vous moquer de tyran mais surtout pas d’individus considéré comme étant des victimes. Se moquer par exemple de la Soah serait très mal interprété. Il faudrait l’utiliser avec un groupe de personnes qui soient en adéquation avec vos pensées afin de ne pas créer de troubles. L’opinion collective reste alors majoritaire, et il faut sans cesse surveiller ses propos envers des personnes considérés comme « importantes » à notre société.
Jean-Luc Hess rejoint bien le point de vue de Siankowki en persistant à dire que l’humour à ses frontières. Selon lui, cette frontière se limiterais à la moral républicaine. Il ne faudrais pas rire sur l’aspect physique d’une personne, mais se contraindre à une certaine limite.