Vingt ans après la création du Revenu minimum d’insertion (RMI), le Revenu de solidarité active (RSA) devait apporter des réponses aux insuffisances du RMI dans la lutte contre le chômage, la pauvreté et l’insertion des bénéficiaires. La loi no 2008-1249 du 1er décembre 2008 généralisant le revenu de solidarité active (RSA) et réformant les politiques d’insertion, a réorganisé l’ensemble du processus visant à orienter et à accompagner dans un parcours d’insertion les personnes bénéficiaires du RSA. Néanmoins, on constate des limites au dispositif du RSA quant à l’insertion des bénéficiaires .Le revenu de solidarité active (RSA) est une prestation sociale française, gérée par les conseils généraux, versée par les CAF et les MSA et destinée à garantir à ses bénéficiaires, qu’ils aient ou non la capacité de travailler, un revenu minimum, avec en contrepartie une obligation de chercher un travail ou de définir et suivre un projet professionnel visant à améliorer sa situation financière[]. 30 % des allocataires ont un travail et le RSA est un complément. Ce dispositif s’appuie notamment sur une allocation versée en complément des revenus du travail afin d’encourager la reprise ou l’augmentation d’activité. Il repose également sur le renforcement de l’accompagnement vers l’emploi avec l’implication de Pôle emploi dans le suivi des bénéficiaires qui sont en situation de s’insérer professionnellement. Ce dispositif représente un enjeu de taille dans le domaine de l’insertion et de la lutte contre la pauvreté puisque Fin juin 2013, le revenu de solidarité active (Rsa) était versé à près de 2,23 millions de foyers résidant en France métropolitaine et dans les départements d’Outre-mer (Dom).L’intérêt porté à l’action et la pertinence du système du RSA, prend tout sens, lorsque le Comité national d’évaluation du RSA met en relief les insuffisances de l’accompagnement social et professionnel en faveur de l’insertion. Le RSA peinerait donc encore à atteindre ses objectifs.