* Première question – Saisir des données et les mettre en relation. Un conducteur se doit d’être attentif et prudent des dangers de la route ; de ce fait il se doit d’être capable d’intercepter un danger soudain en un minimum de temps. Certains facteurs peuvent être dangereux pour un conducteur et son entourage, notamment la fatigue, l’inattention, et la prise de drogue ou d’alcool. Le cannabis, une drogue dont le débat est de savoir si elle est douce ou dure, fait partie de ces substances. C’est une plante qui est généralement fumée, mêlée ou non à du tabac, contenant 66 cannabinoïdes. Le principal agent de cette drogue est le THC (transtétrahydrocannabinol), qui, après avoir été consommé, pénètre dans les membranes cellulaires, passe dans le sang puis, rapidement, atteint le cerveau. Un cerveau fonctionnant « normalement » contient des neurones nociceptifs sensitifs, où le message nerveux passe. Ce message est transmis au neurone nociceptif post-synaptique grâce à des neurotransmetteurs, accueillis par des récepteurs spécifiques à chaque neurotransmetteur. Des récepteurs spécifiques aux canabinoïdes sont présents au niveau du cerveau sur certains neurones pré-synaptiques (appelés récepteurs CB1). En présence de substances canabinoïdes, ces récepteurs CB1 sont activés et leur action entraine une diminution d’excitabilité du système neuronal. C’est de là que proviennent les effets néfastes de la prise de cannabis. D’après le document 2, on peut remarquer que de nombreuses zones du cerveau sont concernées. Lors d’une prise de cannabis, le cortex, qui s’occupe des fonctions cognitives, va par exemple moins bien fonctionner, et la réaction du conducteur en cas de danger ne sera pas forcément celle adaptée à la situation ; le cervelet, qui s’occupe de la coordination des mouvements, ne va pas fonctionner normalement et le conducteur d’un deux roues pourra peut-être perdre l’équilibre et tomber ; l’hippocampe, qui est en charge de l’apprentissage, de la