Les lumières exposition bnf
Visite de l’exposition virtuelle de la BNF
Introduction
1. Au début du XVIIIe siècle des idées nouvelles surgissent partout : à travers la métaphore de la lumière, elles évoquent le passage de l’obscurantisme à une pensée et une action libres, éclairées par la raison.
2. Diderot dit qu’il faut « oser penser par soi-même » et Kant qu’il faut avoir « le courage de te servir de ton propre entendement ».
3. Le mouvement des Lumières n’a pu s’engager qu’à l’intérieur du cadre européen, il a en même temps contribué à le constituer. « Aufklärung » en Allemagne, « Illuminismo » en Italie, « Enlightenment » en Angleterre : la pensée des Lumières joue un rôle fondateur de la conscience européenne.
4. Malgré confrontation émerge un esprit commun où s’affirment la liberté de l’individu et la souveraineté du peuple. De nouveaux principes régulateurs accompagnent cette émancipation de la volonté : les hommes, appartenant à la même espèce, possèdent des droits inaliénables ; à travers leurs actes, ils recherchent le bien-être humain.
La religion
1. Il est nécessaire qu’aucun dogme ni institution ne soit sacré : pour penser par soi-même, il faut d’abord disposer d’une entière liberté d’examiner, de questionner, de critiquer, de mettre en doute.
2. Les Lumières s’attaquent d’abord à la religion : la tutelle sous laquelle vivaient les hommes avant les Lumières était, en tout premier lieu, de nature religieuse.
3. C’est aux institutions religieuses que vont s’adresser les critiques les plus nombreuses, visant à rendre possible la prise en main par l’humanité de son propre destin. La critique porte sur la structure de la société, non sur la foi.
4. Les hommes des Lumières observent et décrivent toutes les croyances.
5. Le grand courant des Lumières se réclame, non de l’athéisme, mais de la religion naturelle, du déisme, ou d’une de leurs nombreuses variantes.
6. Non seulement les peuples ne prient pas les mêmes dieux, mais certains vivent libres et heureux