Les marques de l'enonciation
Un énoncé correspond à une situation de communication particulière qui met en scène un locuteur (celui qui parle) et un destinataire (celui à qui le message est destiné). Relever dans le texte les traces du locuteur permet de repérer les marques de l’énonciation. 1
Les marques de la personne : présence du locuteur et du destinataire
Les pronoms personnels • « Je », « me », « moi », « nous » indiquent au lecteur la présence du locuteur. • « Tu », « te », « toi », « vous » indiquent au lecteur la présence du destinataire.
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Le pronom indéfini « on ». Il admet plusieurs valeurs. « On » a valeur d’indéfini : « On sonne à la porte. » « On » équivaut à « je » : « On peut penser que… » « On » équivaut à « nous » : « On souhaite tous être aimés. » « On » équivaut à « tu », « vous » : « Allez ! On se dépêche ! » « On » équivaut à « ils » : « On doit vous en vouloir. »
Les déterminants possessifs • « Mon », « ton », « son », « notre », « votre », « leur ». • « Notre » a une valeur collective. • « Notre » est l’ équivalent de « mon ».
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Les indices spatio-temporels
Les marques de l’ énonciation. Elles situent l’ énoncé par rapport à l’ énonciateur. • Des adverbes ou locutions expriment la simultanéité (« maintenant »), l’ antériorité (« hier »), la postériorité (« demain »). • Des adverbes ou locutions désignent le lieu et apportent des précisions sur l’ espace (« ici », « là »). • Des déictiques, comme les pronoms démonstratifs, renvoient à des éléments présents au moment de la production de l’ énoncé (« cet », « voici »).
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Les marques de jugement
Les marques de jugement, que l’ on peut également appeler des modalisations, permettent au locuteur de nuancer la véracité de son énoncé en exprimant le doute, le souhait, la certitude… Elles relèvent de la subjectivité du locuteur.
On trouve diverses modalisations. • Les adverbes modalisateurs : ils permettent de renforcer la véracité