Les medias
Au cours de l’Histoire les médias ont souvent été compromis et utilisés par le pouvoir politique comme instrument de propagande. Encore aujourd’hui l’Italie offre un exemple vivant de cette collusion pouvoir-médias (Berlusconi) enlevant ainsi une part de crédibilité à l’information. En France la pluralité des médias garantit la fiabilité de l’information. Il existe des financeurs privés divers parallèlement aux moyens publics ( même si on peut regretter un certain nombre de concentrations). Il faut se souvenir qu’avant la libéralisation des ondes, l’ORTF avait le monopole de l’information gouvernementale.
Cependant, on peut constater une dérive financière de ce nouveau mode de fonctionnement pluraliste. Les médias sont soumis à la course à l’argent qui guide la société de consommation : goût du sensationnel, scoop, volonté de l’immédiateté, course à l’audimat, etc.
Face à cette dérive les contre-pouvoirs ont peu d’impact. Par exemple, le Bureau de Vérification de la Publicité (BVP) laisse passer régulièrement des images portant atteinte à la dignité de la femme. Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) n’a trouvé que peu à redire sur l’émission « Loft Story ».
Par ailleurs l’information est forcément subjective, l’objectivité n’existant pas. Le pouvoir des images vient de ce qu’elles présentent des faits comme des vérités et on ne sait jamais par quel filtre passe l’information. D’où parle-t-on ? Où se situe celui qui parle ?..etc L’image a également un impact émotionnel, une influence plus forte que la radio. Une même photo peut être présentée avec deux légendes complètement