Les miseres
Il dénonce la violence des guerres de religion principalement par le biais d'une allégorie biblique, celle d’Esaü et de Jacob .Ces deux enfants représentent respectivement les catholiques et les protestants et leur conflit représente celui des guerres de religion. L’auteur représente la France comme une femme, il le dit clairement au vers 1 « je veux peindre la France une mère affligée « ceci dénonce la violence des guerres de religion car la mère en question dans le texte meurt sous les coups de ses deux enfants. Il y a une prise de partie d'Aubigné dans la querelle. Esaü, le plus fort, représente les catholiques mais c’est Jacob qui est montré dans un cas de légitime défense : « ça juste colère » v13 Il lui rend la monnaie de la pièce en insistant sur l'attente de Jacob « ayant dompté longtemps en son cœur son ennui » avant d'attaquer Esaü : "orgueilleux" (v. 3), "voleur acharné" (v. 7) Il en ressort que d’Aubigné désignent les Catholiques comme responsables des guerres de religion, et les Protestants comme les victimes obligées de se battre pour leur vie. Même si au fil du texte il finit par réunir les deux partis et les condamnent tous deux.
Ce qui rend ce texte particulièrement violent c’est que La principale personne à souffrir de tout ceci est la mère c’est-à-dire la France. Cette allégorie rend le texte extrêmement violent car cette scène est contre nature : des nourrissons qui s'entredéchirent. Les enfants sont ainsi désignés C’est une scène en opposition avec l’image traditionnelle de l’enfance, symbole habituel de l’innocence. - Ce qui est habituellement symbole de douceur et d’innocence devient donc un tableau horrible. La monstruosité du combat réside dans le