Les missions du conseiller justice
Le conseiller justice doit contribuer à ne pas faire de sortie « sèche ». La loi pénitentiaire de novembre 2009 a étendu la possibilité de s’inscrire plus tôt à pole emploi afin de bénéficier des prestations de droit commun.
Le rôle du correspondant diffère selon qu’il travaille dans une maison d’arrêt ou un centre de détention. Dans les maisons d’arrêt, les peines étant plus courtes, on ne va pas forcément longtemps travailler sur le projet. Je crois qu’il faut favoriser absolument le fait de les faire travailler « dehors » en prestation sur le projet et sur les TRE. On peut utiliser la semi-liberté pour cela avec rentrée tous les soirs.
Faire des recherches :
Situation du détenu pour
- le cae
- le cie
- les TRE(cible…)
- Le projet
- l’afpa
- l’oft et le prfq
- l’interim
- les offres d’insertion
je dois aussi savoir ce que j’ai à ma disposition pour orienter les personnes à l’interieur et à l’exterieur :
- projet professionnel
- TRE
- structures d’insertion
- les interim qui peuvent accueillir(semi-liberté)
-explorer les possibilités de la MRS
- voir s’il y a des structures pouvant accueillir les placements « exterieurs » genre Trajet
Le correspondant doit disposer de :
- Un ordinateur portable et d’une connexion informatique qui lui permet de travailler comme à l’agence.
- Une photocopieuse
- Un téléphone
- Un correspondant SPIP identifié
- Un local de réception (le bâtiment socio-éducatif peut être un cadre plus convivial)
le SPIP lui adresse les personnes à rencontrer par le moyen d’une fiche liaison. La personne doit être volontaire pour le rencontrer. Pour rencontrer le conseiller Pole emploi, le détenu ne sera pas fouillé. Il doit être à 6 mois de la sortie ou alors le détenu doit vouloir un aménagement de peines.
2 parcours sont possibles :
le niveau 1 = personne éloignée de l’emploi. On la voit une fois en 3 mois ou on l’envoie en atelier.
Le