Les modèles cognitifs dans les rêves et les rêveries
Les modèles cognitifs dans les
Rêves et les Rêveries*
AARON T. BECK
Pendant des milliers d’années, les rêves et leurs significations ont défié l’homme.
De nombreuses théories sur les rêves ont eu leurs jours de gloire puis se sont fait oublié.
Parmi les auteurs contemporains, certaines hypothèses semblent dominer. L’hypothèse principale serait que les rêves ont un sens. Découlant de cette prémisse majeure, d’autres hypothèses et suppositions ont été avancées.
1. Les rêves sont des réalisations de souhaits. Alternativement, selon Freud, les rêves sont le gardien du sommeil.
2. Les rêves sont une tentative de résolution de problèmes. Cela a particulièrement été élaboré par les français.
3. Les rêves sont la manifestation de certains processus psychologiques dans lesquels le rêveur est complètement inconscient ; se traduisant par le fait que les rêves proviennent de l’inconscient.
4. Le contenu des rêves est continu avec les idées et le comportement de l’individu éveillé (Adler). Cependant, le point de vue opposé a été avancé, à savoir que le contenu du rêve est le même qu’en comportement éveillé.
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* Réédité avec permission. Publié à l’origine dans La Dynamique du Rêve (pp. 2-7) de J. H. Masserman (Ed.). New York: Grune & Stratton.
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En guise d’exercice, il est utile de mettre de côté ces hypothèses – certaines n’étant d’aucune manière vérifiable à ce stade de notre développement – et de commencer avec une proposition simple : un rêve est un phénomène visuel survenant pendant le sommeil. Son contenu est relativement peu influencé par l’environnement extérieur direct. L’interprétation des rêves, contrairement à certains autres phénomènes, est tellement dépendante sur le rapport introspectif du sujet, qu’il n’existe pas de fiabilité inter évaluateur