Les monstres
Les monstres.
Il s’agira de voir en quoi les monstres sont vus comme différents dans la société mais aussi pourquoi ils provoquent cet effet. Nous étudierons les textes de Victor Hugo Notre-Dame de Paris, Claire Caillaud Les délices de la peur, Mary Shelley Frankenstein ou le Prométhée moderne, Gilbert Lascault de l’Encyclopédia Universalis et du Film Elephant Man de David Lynch.
Le monstre se définit par d’abord par son physique. En effet, il se différencie par des tares physiques. Il n’est pas défini comme naturel de part sa condition physique. Les différentes descriptions faites, démontrent une importance portée à la malformation, comme celle de Victor Hugo de Quasimodo. Qualifiant le visage du monstre de « grimace ». C’est aussi un point de caractéristique d’Elephant Man, puisqu’il s’en restreint à devoir porter une cagoule.
Le monstre est pour cela pris en mépris. Horrifié et source de répulsion, il est totalement sous la pitié. Comme dans Notre-Dame, « pauvre diable », démontre l’absence de sentiment pour Quasimodo. Elephant Man et Frankenstein invoquent encore ce sentiment de pitié, mais à l’inverse Frankenstein ne s’exprime plus par pitié au narrateur. Mais il y a dans ces personnages un source d’attirance, comme pour Quasimodo et l’attraction de foire, ainsi que le cas de Caillaud Claire. De part sa différence, ils fascinent. Le peuple est en ébahissement devant la monstruosité de Quasimodo.
En contre partie, les monstres suscitent des réactions de rejet ainsi que d’effroi. La peur des femmes qui accoucheront d’enfants aussi monstrueux que Quasimodo. Une solitude engendrée par le rejet comme l’affiche d’Elephant Man. Frankenstein rappelant sa solitude et son rejet auprès des hommes malgré ses bonnes intentions.
Ces monstres sont par ailleurs perçus comme malsain et né d’une méchanceté naturelle. Ceci uniquement dû à leur apparence physique. C’est ce qui est clairement dit dans Notre-Dame, le peuple