Les montreurs
Des héritiers d'Heidegger considèrent les contre-cultures comme faisant partie du zeitgeist, des expressions de l'èthos, des aspirations et des rêves d'une population spécifique au cours d'une période donnée.[réf. nécessaire]
Dans les cultural studies, une contre-culture est une sous-culture partagée par un groupe d'individus se distinguant par une opposition consciente et délibérée à la culture dominante.
Cette terminologie est fréquemment revendiquée par les acteurs de différents mouvements contre-culturels[Qui ?] cherchant à dépasser leurs divisions stylistiques dans une lutte commune contre l'hégémonie culturelle.[réf. nécessaire]
Historique[modifier]
Dans les années 1970, le terme est utilisé pour caractériser l'explosion des mouvements contestataires de la jeunesse envers la domination culturelle de la bourgeoisie : l'époque est fortement marquée par un idéalisme politique qui tend vers l'extrême gauche et le maoïsme ; envers le puritanisme sexuel : c'est le début de la révolution sexuelle. Il s'agit de courants nés dans les années soixante aux États-Unis (culture hippie notamment) et qui éclosent après Mai 68 en France[1].
En France, la contre-culture fut représentée par des organes de presse comme le quotidien Libération (première époque), le magazine Actuel (première et deuxième époque) puis Novamag, la librairie Parallèles, les premières radios libres, les labels de musique indépendants, les éditions Des Femmes, etc.
Selon l'époque, on peut aussi associer au terme contre-culture [3] :
* le féminisme * la musique contestataire: o le be bop o le free jazz o punk rock o rock indépendant o metal o hip-hop * l'underground artistique en général : o la Beat generation o le mouvement freak o le mouvement