Les Monuments aux morts : une énigme pour nos enfants.

La grande guerre 14-18 a laissé de lourdes traces en France.
Plus de 60 millions de soldats y ont pris part. Pendant cette guerre, près de 9 millions de personnes sont décédés et environ 8 millions sont devenus invalides, sans compter les 3,4 millions de blessés et mutilés. Pour se souvenir de leurs compagnons tombés dans les terribles tranchées de la Somme ou de l’Argonne, ceux qui sont revenus vont être à l’origine de l’initiative de ces monuments, pour se souvenir de ceux qui sont morts pour la France, pour la patrie. Il existe plusieurs sortes de monuments aux morts. Les cénotaphes (monuments mortuaires n’abritant aucun corps), sont généralement situés dans le centre d'une ville ou d'un village. Mais après la Première Guerre mondiale, ils ont aussi été élevés dans les lieux fréquentés par les disparus de leur vivant. Les mémoriaux, sont des monuments nationaux élevés sur les champs de bataille (par exemple, à Caen) où les cimetières militaires abritent les tombes de soldats. Leur construction commence immédiatement après-guerre, mais se prolonge tout au long du xxe siècle.

Des symboles forts en émotion En France, l’une des formes privilégiées est l’obélisque. Mais des colonnes brisées (ornées de palmes d'acacias) voient aussi le jour, pour symboliser la vie trop tôt écourtée. Elles évoquent aussi le rêve communiste de la fin de toutes les guerres. Citons les ornements les plus courants : la couronne de feuilles de chêne, (ou la branche de chêne), c’est le symbole des vertus civiques et de la gloire ; la palme ( victoire et récompense ) ; la couronne de feuilles de laurier (ou la branche de laurier), symbole des vertus militaires ; la branche d'olivier (symbole de la paix ; la croix de guerre 1914-1918 ; l'urne funéraire ; le coq gaulois (la pugnacité du combattant et le bec ouvert chante la victoire) ; le casque du poilu. Le poilu lui-même peut être