Intro
1945 la France est détruite et ruinée, complètement meurtrie car l'occupation a laissé des traces indélébiles dans une mémoire collective.
Rapidement, la France va connaître une fracture car le passé de la 2nde guerre mondiale est douloureux, c'est à ce moment que le travail de l'historien commence. Il tente de relater et d'analyser les faits. Et va se construire de multiples mémoires de la résistance, de la collaboration, de la Shoah.
Jusqu'aux années 70, la France impose une mémoire de mythe d'un pays de résistance, on relègue le rôle de Vichy dans l'occupation. On n'est pas concret dans l'explication des génocides on les nomme "les années noires".
A partir des années 70 tout change grâce aux autorités françaises qui décident de bouleverser les mémoires et de reconnaître les responsabilités de Vichy dans la déportation des juifs de France. Encore aujourd'hui, l'historien est confronté à la pluralité des mémoires de la 2nde GM qui divise encore la société.

Comment l'historien confronte t-il et dévoile t-il la pluralité des mémoires de la 2GM ?

Réf p24

I. de 1945 aux années 70, une mémoire surtout résistancialiste
1. La construction d'une mémoire patriotique au service de l'unité nationale.
Vers sept-oct 44 la France commence à se libérer grâce à l'avancer des alliés, les Français sont remplis de plusieurs sentiments : - choqués par la Guerre : car le 2GM est en juin 40 une défaite, occupation nazie, on déterre les charnières (fosse commune) - troublés par des faits officiels : l'attitude du régime de Vichy (Petain) vue comme un héros durant la G, la collaboration, l'entrevue de Montoire (oct 1940), attitude de la police française, Vel d'Hiv (16 juillet 1942) - divisés en 3 : le camp de la collaboration: collaboration politique, économique (STO), militaire (enrôlement dans l'armée, envoie d'armement), idéologique (avec les collaborationnistes : croient que l'idéal germanique et l'avenir du monde comme les écrivains…). La