Les non citoyen à Athènes
I) Les femmes
- Des droits limités. Les Athéniennes ne sont pas des citoyennes à part entière. Elles sont de condition libre mais privées de droits politiques. Mineures juridiques, elles sont placées sous la tutelle de leur père ou de leur frère, puis de leur mari. Elles n'ont pas le droits de posséder la terre, ni de transmettre un patrimoine ou d'intenter une action en justice.
- Des tâches domestiques. A Athènes, des pièces d’habitation leur sont réservées dans les maisons : c'est le gynécée. Les femmes sont cantonnées à des tâches domestiques telles s'occuper des enfants, servir leur mari, tisser les vêtements ou surveiller le travail des esclaves.
- Un rôle civique et religieux. Les Athéniennes jouent un rôle essentiel dans la transmission de la citoyenneté puisqu'elles enfantent les futurs citoyens. A ce titre, elles sont intégrées à la communauté civique. Elles sont chargées de nombreuses fonctions religieuses et participent aux processions organisées par la cité en l'honneur de la déesse Athéna. Tous les ans, des jeunes filles appelées " Ourses " sont choisies parmi les familles nobles de la cité pour servir Artémis, la divinité protectrice du monde sauvage et de l'enfance, dans le sanctuaire de Brauron en Attique.
II) Les métèques
- Un statut inférieur. Tout étranger de condition libre séjournant à Athènes un certain temps doit se faire inscrire comme métèque. En leur octroyant certains droits, tous en les maintenant dans un statu inférieur, l’État athénien tire parti de la présence des métèques, dont le rôle économique est fondamental. Ils peuvent se défendre en justices ou inventer un procès, à condition qu'un citoyen les représente, mais ils n'ont aucun droit politique et leurs droits civils sont limités. Ils sont exclus de la propriété foncière et ne peuvent pas épouser une fille de citoyen. Ils versent à la cité un impôt : le metoikion.
- Des devoirs civiques. Les métèques