Les obseques de la lionne - la fontaine
1) l'art du fabuliste personnification des animaux la fable est assez longue pour permettre un récit complet : La Fontaine met en place un dialogue une écriture vivante et dynamique : utilisation de plusieurs temps (imparfait, présent, passé simple), discours indirect, diversité des vers utilisés, variété schéma des rimes
Discours rusé du cerf registre épidictique => il fait l'éloge du roi et de la reine antithèse entre discours du roi et du cerf déguise son discours (prosopopée de la lionne) il utilise l'argument d'autorité il dresse un portrait pathétique et idyllique de la lionne
Satire des courtisans
- la rime «être, paraître» montre l'hypocrisie qui règne à la cours
- chiasme v.18
- antithèse triste, gais
- v.28 => un courtisan flatteur qui ment
- dénonciation => «peuple caméléon»
- v.49 => changement très rapide de sentiments «à peine»
- v.50 => hyperbole et v.22 => 1≠mille : ils pensent en groupe
-c'est une dénonciation où La Fontaine s'implique : «jugez» (v.11)
4)Dénonciation de l'absolutisme (portrait du lion) le lion est crédule => il croit tout ce qu'on lui dit la question rhétorique (v.15) est ironique de la part de La Fontaine à l'égard du roi hyperbole : il exagère, pas sincère
v.36 => le lion parle de lui à la 3e personne : grande estime pour lui-même violence du lion avec 3 impératifs «venez, vengez, immolez»
v.30 => comparaison ironique (Salomon était un sage) plusieurs noms «roi, prince, monarque»
Une double morale
v.17 à 23
- La Fontaine s'implique «je» (v.17)
- digression (v.24) => cela montre que le sujet des courtisans lui tient à cœur
v.52 à 55
- Cette fable peut se lire comme une mise en abîme. En effet, La Fontaine dans cette 2e moralité, insiste sur le pouvoir de la parole et au sein de la fable et plus généralement, de la littérature argumentative.
- on mesure ici l'écart entre le livre 1 (plus enfantin) et le livre 8 (plus engagé) qui propose une charge contre le