Les ordres architecturaux
Les ordres architecturaux sont les interprétations et réalités de l'archi de l'antiquité. Ils sont en réalité les portiques sur les colonnes, ce sont donc les principaux éléments de l'archi,
A partir du 6 ou 7ème siècle, les grecs ramènent à 2 ordonnances types : l'ordre dorique : mâle, trapu, d'une sévère rudesse l'ordre ionique : riche, élégant, léger
DORIQUE
Colonne dépourvue de base dont le fût conique s'amincit vers le haut (contrairement au fût mycénien) ainsi que la stabilité l'exige. Ce fût est orné de cannelures, le chapiteau qui le couvre comporte un tracé purement géométrique.
L'architrave est presque toujours lisse, il ne reçoit aucune corniche. En effet, elle est séparée par la frise, membre exclusif de l'archi grecque.
Frise - dès striés verticalement = triglyphes - panneaux de remplissages = métopes
Cornique = profil en revers d'eau, sous face inférieure, se trouvent des renforts saillants ou mutules ornées de gouttes
Vitruve émit l'hypothèse que l'ordre dorique dérive de l'imitation d'un système de bâtisse en bois, cette théorie a été acceptée sans conteste jusqu'à nos jours.
Vers 1820, Hübsch protesta contre elle au nom des principes de l'art : sans chercher l'explication des formes dans de pures traditionnelles, ne pourrait-on la trouver dans les exigences mêmes de l'art de bâtir ?
En revanche, il serait aisé de multiplier les exemples de fautes d'appareil, tous ramèneraient à cette conclusion : à l'époque d'archaïsme l'ordre dorique se présente comme une forme construite et non comme une combinaison de structure imprimant ses exigences à la forme.
IONIQUE
Sur une base annulaire s'élève un fût grêle à peine rétréci vers le sommet qui supporte, par l'intermédiaire d'un chapiteau à volutes, un entablement mince dont les éléments sont : l'architrave à bandes une frise sans triglyphes une corniche peu saillante, sans mutule, généralement ornée d'un rangée de denticules