Les organes artificiels
Aujourd'hui, le principal souci lié à la greffe est le manque d’organes disponibles. L’attente peut durer des mois, même des années. Et avec l’augmentation de la durée de la vie, le nombre de personnes qui ont besoin d’une greffe ne cesse d’augmenter. En 2009, 14 403 personnes ont attendu une greffe. 4 580 personnes ont été greffées mais en parallèle 250 personnes sont mortes faute d’organes. Pourquoi cette pénurie ? Parce qu’il y a peu de donneurs d’organes. Si 95 % des organes à greffer sont prélevés sur des personnes décédées, il ne suffit pas de mourir pour être un donneur potentiel ! Il faut que la mort ait lieu à l’hôpital, en service de réanimation,dans des conditions bien particulières. Or cette situation représente moins de 1 % des décès à l’hôpital. Il faut aussi que la personne qui vient de mourir ait dit clairement, de son vivant, qu’elle était favorable au don de ses organes. Malheureusement, cette situation est rare également.Quand le prélèvement est médicalement possible mais que la famille n’a jamais abordé le sujet du don d’organes avec le mort, elle peut hésiter et s’opposer au prélèvement des organes. De nombreux prélèvements sont « perdus » pour cette raison http://www.miwim.fr/blog/don-dorganes-on-manque-de-donneurs-en-france-4620 2009 est une année de Grande cause nationale pour le don d’organes, de plaquettes et de moelle osseuse. Et il y a urgence : en 2008, plus de deux cents personnes sont décédées en attente de greffe. Pourtant, en sept ans, le nombre de prélèvements a augmenté de 54% et le nombre de greffes de 45% pour atteindre respectivement 1563 donneurs et 4620 greffes en 2008. Mais ce sont 13 687 malades qui auraient eu besoin d’une greffe… Autant dire que l’effort national reste à poursuivre pour sensibiliser la population au don d’organes.Vous pouvez choisir de donner tout ou partie de vos organes : coeur, foie, reins, poumons, pancrés, cornée, intestin… Il faut en