Les organisations du travail
Dissertation
L’organisation du travail a toujours existé. Adam Smith fut l’un des premiers économistes à concevoir l’idée de l’organisation du travail en introduisant la notion de division du travail dès la fin du XVIIIe siècle. Pour les économistes, l’organisation du travail permettrait une augmentation des gains de productivité qui entraînerait une évolution positive de la croissance. Taylor va considérablement marquer cette rationalisation du travail en créant le taylorisme remédiant ainsi à la flânerie et aux pertes de productivité systématiques des ouvriers. Les grandes idées du taylorisme seront reprises par Ford, qui sera par la suite l’initiateur du travail à la chaîne et de la standardisation des produits. Le fordisme a été à l’origine de l’exceptionnelle croissance atteignant les 5% durant les trente glorieuses. (. . . ) Peut-on vraiment dire que l’organisation du travail est un facteur infaillible de la croissance ? Nous montrerons donc tout d’abord les aspects positifs que les organisations du travail apportent à la croissance, puis nous verrons quelles sont les causes des crises de ses organisations. La rationalisation du travail est devenu nécessaire pour maximiser la rentabilité d’une entreprise, car on constate vite qu’en organisant les méthodes de travail, les gains de productivité augmentent considérablement, ce qui est bénéfique pour l’entreprise et ce qui entraîne une hausse de la croissance. Le taylorisme, sous forme d’une organisation scientifique du travail cherche à définir la meilleure façon de produire pour obtenir les meilleurs rendements, autrement dit
« one best way ». Le taylorisme se traduit aussi par une division horizontale et verticale du travail pour réduire au maximum les pertes de productivité entraînées par les salariés et ainsi assurer un maximum de rendement. Cette division horizontale signifie que les décisions prises au sein d’une entreprise sont centralisées, il y a donc moins de perte de temps et plus de