Les origines afro-américaines du jazz
I / DE PAR SES ORIGINES
1) la culture américaine à ses débuts
Les Amériques, découvertes par Christophe Colomb en 1492, ne sont alors qu’un vaste territoire peuplé d’indigènes. Ceux-ci possèdent alors une culture musicale étroitement liée avec leur mode de vie : le chant, la danse et le son du tambour ou de la flûte sont indissociables de toutes les activités sociales profanes ou religieuses du groupe. La musique est l'expression des liens qui unissent l'homme à son environnement, la nature, les animaux, les esprits, les autres Indiens, le soleil, le vent... etc. Elle est un moyen de communication entre les hommes mais aussi entre eux et les esprits ou êtres sacrés.
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Avec l’arrivée des colons venus de toute l’Europe, la culture amérindienne est bouleversée, écartée. Les autochtones sont massacrés, et avec eux une grande partie de leur héritage musicale.
Au début du XVIIIe siècle, les grandes puissances européennes d’implantent peu à peu dans cette « terre nouvelle » : Anglais, Gallois, Ecossais, Irlandais, Espagnols … Avec l’arrivée de ces colons se forme une culture nouvelle, basée sur celle de chaque nation européenne présente : le violon irlandais, le dulcimer allemand, la mandoline italienne, la guitare espagnole … étaient alors les instruments les plus connus. Les interactions parmi des musiciens de différents groupes ethniques fait naître un style de musique unique.
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Peu à peu, on voit arriver les « cow-boy songs », ces chants de travail a capella ou accompagnés d’un harmonica et d’une guitare. Ce style musical appelé country tire ses bases de la musique folklorique celte, et est considérée comme le symbole culturel de « l’Amérique conservatrice et blanche ».
Malgré tout, on retient surtout de ces folksongs (chansons populaires américaines) qu’elles décrivent la dureté de la vie d’ouvrier itinérant. Les paroles décrivent pour la plupart des paysages, des routes, des voyages à travers l’Amérique