L’ART RUPESTRE : À LA DÉCOUVERTE DES ORIGINES DE L’ART

Définition d’art rupestre : tout dessin sur support rocheux, à l’extérieur ou dans des grottes.

Exclus du champ d’étude :
- l’art sur roche des grandes religions Ex : chrétienne ou bouddhiste.
-les productions appartenant à nos civilisations dites modernes et contemporaines.

«Art» : au sens large de production humaine sans critères esthétiques préconçus par exemple: le gribouillis.

Les termes «art» et «artistes» n’existaient pas nécessairement chez les populations concernées.

Ce qui importe : le processus de création impliquant croyances, vision du monde et coutumes.

-Une reconnaissance tardive :

-Ce n’est qu’au 19ième siècle que l’archéologie s’ouvrit à l’art rupestre :
-Altamira en Espagne, découverte en 1875, ne fut «reconnue» que 25 ans plus tard :
On niait que des dessins aussi élaborées aient été crées par des «primitifs» du paléolithique.
Encore aujourd’hui, les nouvelles découvertes sont souvent accueillies avec suspicion.
-Débats et polémiques entre spécialistes quant à la datation et le sens.

Des œuvres méconnues :

1) Mépris et discrimination envers des populations qualifiées de «primitives».
2) Des lieux souvent peu accessibles.

DES LIEUX SACRÉS DANS LE MONDE ENTIER

Un art sur tous les continents :

Premières découvertes prises en compte : en Europe : Altamira, Lascaux, 1941.
Les sites sont beaucoup plus nombreux sur les autres continents.
Estimé : 350 à 400,000 sites/planète.
Europe : quelques milliers.
Afrique : des centaines de milliers, encore «actifs» au siècle dernier.
Océanie : le continent où des aborigènes en produisait encore il y a moins de 30 ans.
Amériques : très méconnus, il y en a dans le Grand Nord québécois, encore peu étudiés et encore moins documentés.
Asie : sites encore méconnus.

Art de la lumière et art des profondeurs :

Beaucoup plus d’œuvres à l’extérieur que dans des cavernes : lieux moins accessibles et considérés très