Les ouvriers dans les sociétés indutrielles entre 1850et 1939
* Étudier le rythme : le choix du mètre, les accents, la cadence, mouvement ascendant ou chute, la place de la césure, la présence d’enjambements, de rejets, de contre-rejets…. Analyser les effets produits. * Nombreux rythmes binaires qui évoquent l’affectivité, le mouvement, le déchaînement des passions. * Deux exemples de rythme ternaire : * « Cette province, […] a beau protester qu’elle ne le connaît pas, qu’elle n’a nulle envie d’être gouvernée par lui ; que, pour donner des lois aux gens, il faut au moins avoir leur consentement » Rythme évoquant l’équilibre de l’art oratoire d’ailleurs repris par « ces discours » suivi par l’opposition brutale du coup de force princier. * « Il se trouve à la fois cinq ou six puissances belligérantes, tantôt trois contre trois, tantôt deux contre quatre, tantôt une contre cinq, se détestant toutes également les unes les autres, s’unissant et s’attaquant tour à tour […] » Rythme ternaire qui évoque un semblant d’ordre dans ce désordre général. * Rythme accumulatif à la fin du premier paragraphe qui peut évoquer l’orgueil du prince et la fébrilité des préparatifs. * Étudier les sonorités : quels sentiments sont exprimés par le retour de certaines syllabes ? Quelle atmosphère est ainsi créée ? Faire attention aux allitérations, aux assonances, aux rimes, aux hiatus… * Le bruit, la fureur et le dégoût évoqués par les allitérations de « m » et de « t » dans « meurtriers mercenaires que Gengis Khan, Tamerlan, Bajazet n’en traînèrent à leur suite ». * Étudier le volume des phrases (longueur, formes : interrogations, exclamations…) * Utilisation de phrases énonciatives qui se veulent apparemment neutres. Mais parfois la phrase prend de l’ampleur chaque fois que le philosophe sent monter en lui l’indignation. * Étudier le rythme des phrases (gradations, symétries, mouvements ascendants ou