Les paradis artificiels
Introduction sur Baudelaire
Pourquoi ce thème ?
Tous les poèmes sur les Paradis Artificiels
Les poèmes les plus importants
Analyse d’un des poèmes
Poètes Maudit
Le Hashisch
Inspiré des Confessions d'un Anglais mangeur d'opium (1822) de Thomas de Quincey. La première partie des Paradis Artificiels parut le 30 septembre 1858 dans la Revue contemporaine, sous le titre De l’Idéal artificiel, le Haschisch. Puis paraîtra la seconde, les 15 et 30 janvier 1860 dans la même revue : Enchantements et tortures d’un mangeur d’opium, qui est en fait une adaptation des Confessions d’un Anglais mangeur d’opium de Thomas de Quincey. Les textes seront réunis sous le titre des Paradis Artificiels dans l’édition de Poulet-Malassis de 1860. Sur un style analytique, Baudelaire y décrit de façon clinique les effets des drogues. S'inspirant de son expérience, il y transcrit l'idée que la drogue permet aux hommes de se transcender pour rejoindre l'idéal auquel ils aspirent. Et pourtant Baudelaire n’était pas un grand consommateur de drogues. Il découvre le haschisch à l’hôtel Pimodan, s’abandonne quelques temps aux délices de « cette pommade verdâtre », mais n’en abuse pas. Gautier prétend même que le poète s’est surtout contenté d’observer lors de ces séances du « Club des Haschischins ». L’opium lui était plus familier, sous la forme du laudanum prescrit pour apaiser ses douleurs d’estomac. L’accoutumance l’avait amené à augmenter progressivement les doses, mais dans son cas on ne pouvait parler de réelle intoxication à la substance. Quincey, pour qui la pratique de l’opium avait rapidement tourné à la toxicomanie, était ce mangeur d’opium; Baudelaire s’attache à reprendre fidèlement l’original, traduisant les passages principaux en les agrémentant à l’occasion de ses réflexions personnelles.
Du Vin et du Haschisch
L’ivresse – ses moyens, ses attraits et