Les paysans de Saint Denis au temps de l'abbé Suger
Introduction
I. Les méthodes.
II. Les revenus.
Conclusion.
Au temps de l’abbé Suger (1080-1151), les paysans de Saint-Denis étaient tous organisés autour d’une seigneurie.
Une seigneurie s'organise autour de la résidence du seigneur (laïque ou ecclésiastique) : une motte féodale, une ferme fortifiée, un château-fort ou une abbaye.
La seigneurie est un lieu de pouvoir, de résidence, et de refuge mais aussi un système d'exploitation agricole.
La seigneurie réunit le seigneur et les paysans qui travaillent la terre, qui est leur seule source de revenus. Les seigneurs gardent pour leur usage exclusif la réserve (composée de terres agricoles travaillées par les serfs et des bois). Les tenures correspondent aux terres exploitées par les paysans libres, les vilains. En échange de la location de la terre, ils versent au seigneur des impôts comme le cens et les banalités.
Le seigneur possède également le droit de ban : il rend aussi la justice dans son château.
Avant Suger, la seigneurie était sous le contrôle du seigneur de Méréville. Les documents que nous possédons nous le présente comme un mauvais seigneur. Celui-ci dévorait les biens des paysans, prenait leur blé etc. Ces documents sont toutefois subjectifs car ils émanent de l’abbaye. L’abbé Suger justifia son autorité sur Saint Denis en arguant les droit héréditaire de son père, de son grand-père et de son arrièregrand-père.
En 1122, l’abbé Suger fut le seigneur de Saint-Denis. Il apporta de nombreuses améliorations à cette seigneurie.
Dans quels buts un seigneur ecclésiastique organise le travail et la vie de ses paysans ?
– Les méthodes
– Les revenus
Pour améliorer les conditions de vie et les revenus , de nombreux défrichements eurent lieu.
Suger accorde des avantages à ceux qui viendront défricher :
Tous ceux qui voudront habiter dans une ville neuve (village de défrichement) ne payeront que 12 deniers de cens pour une mesure de terre.
Les conditions