Argument A

Contrairement à la croyance populaire, la sévérité de la peine à elle seule n’a pas ou peu d’influence sur l’ensemble de la criminalité générale.

Exemple : Les états américains qui pratiquent la peine de mort n’ont pas un taux de criminalité moindre que les autres états qui s’objectent à cette mesure ultime.

La plupart des recherches scientifiques qui mesurent la corrélation entre la durée moyenne des peines d’emprisonnement et la criminalité, démontre qu’il n’y a pas de lien significatif entre les deux variables.
Argument B

La certitude de la peine apparaît comme le facteur le plus dominant pour dissuader l’ensemble des individus à passer à l’acte. La majorité des crimi-nels potentiels qui sont persuadés d’être pris par la police et assurés de subir une peine proportionnelle à la gravité de leurs délits, ont intérêt à se tenir éloi-gnés du crime.

Exemple : Au Québec il y a une activité importante dans les vols de véhicules moteurs et les introductions par effraction. Le taux de solution pour ces types de délits est faible, puisqu’il se situe en bas de 15%; le risque d’être prit à voler est aussi faible.

Bref, les peines ont un effet dissuasif si elles sont véritablement appli¬quées avec rigueur et constance. Nous n’avons aucun avantage à augmenter la sévérité de la peine puisque cela n’apportera pas une diminution de ce type de crime et cela aura pour conséquence d’augmenter l’engorgement du système pénal.
Argument C

Il ne faut pas oublier que les prisons et les pénitenciers constituent l’école du crime. C’est pour cette raison que la société actuelle mise sur la réinsertion sociale des contrevenants en leur offrant une possibilité de libération conditionnelle après le 1/3 de leur peine et en leur donnant des peines de XXX ou d’emprisonnement avec Sursis.

Exemple : Un individu incarcéré pour possession de stupéfiants peut être autorisé à quitter le pénitencier au 1/3 de sa peine pour se rendre dans un CCC dans le but de