CONTRARIETES

=> contradiction. Ce qui s'oppose, qui est contraire.
→ l'homme en lui-même. Ile st le jouet de forces antagonistes dont il n'a pas conscience.
1er couple: misère et grandeur: coexistent en l'homme. Ces contradictions le rendent inconstant et incapable de juger.
→ 110: ce ne sont pas que des pensées, c'est organisé.
1er§: « doit s'apprécier »: doit s'estimer, se juger. Ex: pour sa capacité à faire le bien. Il doit la mépriser aussi car sinon → vanité. C'est la même chose pour la capacité à juger la vérité. Il doit valoriser la volonté en lui de le faire, mais il est incapable de trouver la vérité.
2nd §: le désir de Pascal est d'amener le lecteur à trouver la vérité en lui-même en combattant la concupiscence.

→ 112: rempli de contradictions qui l'empêchent de voir Dieu. Il faut comprendre l'argumentation de Pascal comme un moyen de guider l'homme en utilisant ces contradiction:
→ montre que l'homme doit se situer au milieu pour avoir une vision plus juste de lui-même.
Ex:au milieu de l'ange (pur esprit, bonté) et de la bête (corps, dénuée d'esprit)
→ on est un peu des 2. C'est cette tension qui définit l'homme et qui constitue sa part de libre arbitre. Choisir, faire l'ange ou faire la bête.
L'homme est le sujet et il doit se tenir à distance idéale entre ange et bête. Sur ce point d'équilibre l'homme doit corriger sans cesse le mouvement. C'est ce mouvement de correction perpétuel qu'il décrit dans → 121. [ Antithèses → 114, 115, 118].
Une en particulier retient notre attention: nature et culture: le naturel: ce qui lui appartient en propre (qui n'est pas lié à l'influence du milieu). Culture: l'influence du milieu dans lequel il vit. Il dit que l'homme est dominé par la nature, on ne peut pas la changer c'est sa nature. Si on ne peut pas,c'est inutile de faire une apologie. Si en revanche l'homme est pétri de culture il est toujours possible de substituer un autre milieu et l'éduquer. Pascal opte pour la 2ème solution. L'homme est