LES PENSEES

I - SYNTHESE

1 - La grande misère de l’Homme
L’Homme par sa nature est faible et misérable. Physiquement, il est limité et coincé entre l’infiniment grand et l’infiniment petit. Des forces s’acharnent sur son corps (maladies, vieillesse, mort…)
Intellectuellement, il est limité par le fait qu’il n’accède jamais à la vérité. Les puissances trompeuses (telles que l’imaginations qui brouille ses perceptions) le dominent. Dans sa vie sociale, il obéit à des coutumes, conventions.
Au niveau de sa morale, il fuit sa misère et tente d’y échapper par le divertissement.

2 - A la recherche d’un faux bonheur
Son amour propre est satisfait par l’amour des apparences. Il s’étourdit dans les jeux, les plaisirs etc. … Il accède à l’illusion de la puissance.
Les jésuites encouragent ce fonctionnement puisqu’ils invite l’homme à refuser sa condition et à se croire libre de ses choix.

3 - Le vrai bonheur est en Dieu
L’homme se classe en 3 catégories : ceux qui s’intéressent au corps, à la matière et qui recherche pouvoir et domination, ceux qui veulent faire prospérer leur esprit, qui tentent de comprendre l’univers et ceux qui se vouent à la charité, qui aspirent à l’amour de Dieu. Pour Pascal, l’homme doit avoir l’ambition d’accéder à l’ordre des esprits, et à l’ordre de charité.
Le seul bonheur est donc en Dieu et l’homme lui doit tout. Pascal défend l’idée janséniste (le salut dépend de la grâce que Dieu accorde ou non à ses créatures mas l’incertitude de cette grâce ne doit pas éloigner l’homme). Il est libre par la volonté et la raison d’opter pour cette solution de la grâce.
Pour ceux qui n’arrive pas à saisir vraiment Dieu, il fournit des arguments et pour les athées, il conseille de miser sur la vie éternelle en échange de quelques sacrifices durant la vie terrestre.

4 - La vérité de Dieu
Le cœur permet de saisir la vérité de Dieu et les principes qui règlent le monde, qui sont ensuite utilisés par la raison. L’esprit de la géométrie