Les personnages importants du conte

I. Candide
Candide est le personnage éponyme du conte, il est le personnage principal, le héros de l’œuvre. Candide apparait dès la première phrase du récit. Dans ce premier chapitre on comprend qu’il est fils du baron et amant de Cunégonde. Le nom de Candide est un nom-portrait qui évoque la candeur, c'est-à-dire l’innocence et la naïveté, mais aussi le bon sens et la simplicité. Il est donc un honnête jeune homme. Il ne pense jamais par lui-même, cherche toujours conseil auprès de quelqu’un d’autre que lui, il est très dépendant de Pangloss, son précepteur qui lui enseigne la philosophie de l’optimisme. Ce n’est qu’à la fin du conte, après toutes ses aventures, que Candide pourra faire taire Pangloss et lui exposer sa pensée. II. Pangloss
Pangloss apparait lui aussi dans le premier chapitre. Il est présenté comme « l’oracle de la maison ». Il est professeur de métaphysico-théologo-cosmolonigologie, en utilisant ce mot, Voltaire nous fait comprendre qu’il s’agit d’un personnage ridicule. Il défend et croît en la philosophie de l’optimisme qu’il enseigne à Candide, il est son précepteur. Sa philosophie devient de plus en plus pathétique vers la fin du conte. III. Le Baron et La Baronne
Le Baron se prend pour un puissant seigneur alors qu’il ne dirige qu’un petit domaine, il représente donc la vanité. On ne connait presque rien à propos de La Baronne, juste qu’elle « attire une très grande considération » par ses « trois cent cinquante livres » (175 kg). Voltaire souligne ces personnages en leur donnant un nom stupide Thunder-Ten-Tronckh. On apprend dans le chapitre 4 qu’ils sont morts, tués par des soldats bulgares.

IV. Cunégonde
Cunégonde, fille du Baron de Thunder-Ten-Tronckh, elle est à l’origine de l’expulsion de Candide du « plus beau et plus agréable des châteaux possibles ». Candide l’aimait pour sa beauté, mais à la fin du conte, elle devient laide, l’amour de Candide pour sa belle est terminé.