Les Perturbations Comportementales Dans La Schizophr Nie
LE CONTENU DE LA PENSEE
Les idées délirantes : convictions personnelles fausses qui ne correspondent ni à ses capacités intellectuelles ni à son bagage culturel
I. de persécution : le sujet se sent menacé
I. de grandeur : le sujet exagère son importance, ses connaissances, son identité
I. de référence : le sujet croit que tous les évènements de l’environnement se rapportent à lui
I. d’influence: le sujet a l’impression d’être contrôler par des éléments extérieurs
I. somatiques : Idée délirantes sur le fonctionnement du corps
I. nihilistes : le sujet pense que quelque chose n’existe pas (« le monde n’existe pas », »je n’ai pas de cœur dans la poitrine »)
Religiosité : attitude excessive vis-à-vis de la religion
Paranoïa : méfiance excessive du sujet qui le porte à se laisser envahir par des soupçons à l’égard des autres
Pensée magique : pensée primitive où le sujet suppose qu’il lui suffit de croire qu’une chose est possible pour que celle-ci se réalise. (superstitions)
LES FORMES DE LA PENSÉE
Association incohérente d’idées : incapacité à utiliser les mots selon le sens et la syntaxe appropriée ce qui rend le discours inexact ,vague,flou.
Néologismes : mots inventées par le sujet
Pensée concrète : incapacité à saisir le langage abstrait. C ’est une régression cognitive
Calembours ou association par assonance : le sujet choisit ses mots en fonction de leur sonorité
Salade de mots : assemblage aléatoire des mots
Pensée circonstanciée : le sujet ne vient pas au bout de son propos ,il se perd dans des détails inutiles ,il est nécessaire de le recentrer fréquemment.
Pensée tangentielle : le sujet aborde des sujets différents de sorte que la discussion d’origine se perd.
Mutisme : refus ou incapacité de parler
Persévération : le sujet répète les mêmes réponses à différentes questions
LA PERCEPTION
Hallucinations : perceptions sensorielles fausses sans association avec stimuli externes réels