Les peuples
NOMS ET PRENOMS DES MEMBRES DU GROUPE :
- AMON ADIKO SERGE GATIEN
- BIENGUY SETH OLIVIER
- GANSAGNE SAFIATOU
- KOFFI YANN STEPHANE
- N’GORAN AHOU ARLETTE EURYDICE
- TIENE SIAKA CORINE
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NOM DU PROFESSEUR : Mme Nébavi
NOTE : /20
Les Mandé
Il est d'usage d'opérer une partition linguistiquement et culturellement justifiée entre deux sous-groupes séparés depuis fort longtemps et ayant évolué dans des environnements très différents.
Les Mandé-sud
Ils représentent 10 % de la population ivoirienne. Ils sont installés de longue date dans le centre et le centre ouest, au nord de l'aire krou. Au nombre de 831 839 en 1988, ils sont, en 1998, 1 142 336.
Ils parlent des langues relevant du groupe mandé mais nettement différenciées : gagou (: gban), gouro, mona, n'gain, ouan, toura, yakouba (: dan), yaourè. (Expression du parlé, Nouvelles Editions Ivoiriennes, 1999).
L'unité politique de base est le village*. Ils sont patrilinéaires. Le masque* occupe une place essentielle dans leur société. Ils ont un artisanat traditionnel tout à fait remarquable (masques, ponts de lianes,etc.)
La colonisation s'est imposée difficilement dans ces régions. Mais l'agriculture s'est développée et est maintenant semblable à celle des groupes kru .
Les Mandé-Nord
Ils représentent 16,4 % de la population ivoirienne et occupent le nord ouest ainsi que une partie centrale du nord autour de la ville de Kong. Au nombre de 1 236 129 en 1988, ils sont 1 873 200 en 1998 .
Ils parlent des langues très fortement apparentées du groupe mandé de la famille Niger-Congo : bambara, dioula*, gbin, malinké (mahou, koyaka, etc.), nigbi. (Expression du parlé, Nouvelles Editions Ivoiriennes, 1999). Une variété de malinké, le dioula tagboussi [: de brousse] s'est imposée comme véhiculaire dans les échanges nord /sud et dans les villes de Côte d'Ivoire. Il est vrai que cette langue permet