Les phares baudelaire
I - Le groupe des bourgeois :
a) L'embonpoint
- adjectifs exprimant la grosseur : "gros", "grosses", "bouffis".
- détails anatomiques correspondant à la même idée : "bedaines" (ventres rebondis) "flamandes" (les flamands ont la réputation d'être particulièrement forts) ; "rondeurs des reins".
- difficultés de respiration : "qu'étranglent les chaleurs" (congestionnés par leur tempérament sanguin, ils supportent mal la chaleur); l'adjectif "poussif "contient la même idée de démarche haletante et pénible.
- comparaison des jeunes filles avec des "cornacs" : "celles dont les volants ont des airs de réclames" sont probablement les jeunes filles (certains commentateurs disent les dames de compagnie). Il est donc suggéré que leurs mères sont des éléphants.
- allitérations en /b/ /p/ (consonnes labiales) ou en /r/: gros bureaux bouffis (g-r-b-r-b); bourgeois poussifs (b-r-p); rondeurs de ses reins (r-r-r). Ces consonnes sonores ou roulées provoquent une idée de lourdeur.
- choix d' un verbe rare, à connotations expressives : "épater" = étaler mais avec l'association d'idées : pâte, pâté.
b) L'ostentation
- champ lexical de l'élégance : expressions suggérant un élégance destinée à attirer le regard : verbe "parader" signifie marcher dans la rue comme pour une parade, un défilé militaire; il est appliqué aux "gandins" (un gandin est un élégant); "celles dont les volants ont des airs de réclame" : les jeunes filles portent des robes sophistiquées (à "volants") destinées à attirer le regard des garçons (à se faire de la "réclame" ).
- champ lexical de l'objet : la description des bourgeois insiste sur les