Les pierres sauvages
«Les plus nombreux considèrent ce livre comme une histoire se rattachant davantage à l’archéologie, à une architecture périmée, à une époque à jamais révolue qui n’a aucun rapport même lointain avec notre temps. Est-il utile de dire que mon intention fut de décrire à travers une aventure exemplaire ce qu’était le métier d’un architecte hier aujourd’hui et demain. Même si l’on avait à ne plus connaître la vraie façon de le pratiquer je désirais que mon message reste comme un témoin gênant au milieu d’une aventure «architecturale» et «urbanistique» dont les relents nauséabonds n’ont pas fini d’être ressentis.» (F.P)
A sa sortie, il travaille en Algérie puis dans les années 1980 est réintégré en France et élevé au rang d’Officier de la Légion d’Honneur en 1984. Il meurt au Château de Becastel en Juillet 1986.
Ce roman, écrit à la première personne, se présente comme le journal de bord de Guillaume Balz, moine bâtisseur de l’ordre cistercien, envoyé en Provence pour la construction de l’Abbaye du Thoronet. Le journal débute le 5 Mars 1161. Guillaume (narrateur et maître d’oeuvre), aidé de deux moines, Bernard et Benoît, s’installent au Thoronet. Sur une grande partie du livre, le narrateur décrit les difficultés liées à la préparation du chantier: difficultés techniques, à savoir préparer le terrain, trouver les carrières (la pierre étant la matière première de la construction),et les gisements d’argile pour la confection des tuiles, fabriquer les outils; difficultés financières, à savoir la recherche