Les poilus 1914 - 1918
Article principal : Technologie pendant la Première Guerre mondiale.
Les tranchées
Tranchée britannique dans la Somme en juillet 1916.
Article détaillé : Tranchée.
Ce conflit mondial est caractérisé par une ligne de front continue de 700 kilomètres119, fortifiée, qui ne sera jamais rompue par aucune des armées en présence avant 1918. Le front est constitué de plusieurs lignes de défense creusées dans la terre, les tranchées, reliées entre elles par des boyaux d’accès120. Les conditions de vie dans ces tranchées sont épouvantables, bien que les tranchées allemandes soient les mieux aménagées119. Les troupes allemandes ont en effet très rapidement bétonné leurs tranchées alors que du côté français, on trouve des tranchées de terre qui résistent tant bien que mal aux obus. Les soldats y vivent entourés par la boue, la vermine, les rats et l’odeur des cadavres en décomposition. De plus, pour les tranchées les plus exposées au front, le ravitaillement laisse parfois à désirer.
Un no man's land rendu infranchissable par des réseaux denses de barbelés, battu par le feu des mitrailleuses, sépare les deux premières lignes. Le danger est permanent, même en période de calme quand l’activité du front est faible, la mort survient n’importe quant au cours d’une patrouille, d’une corvée, d’une relève ou d’un bombardement d’artillerie.
L’observation aérienne par les avions et les ballons permet aux armées de connaître avec précision la configuration du terrain ennemi, si bien que les tirs d’artillerie ne tombent jamais au hasard. Les obus qui pleuvent de jour comme de nuit font un maximum de dégâts. En 1918, on compte 250 millions d'obus tirés pour la France121. Les soldats ne se trouvent en sécurité qu’à une dizaine de kilomètres derrière les lignes quand ils sont hors de portée de l’artillerie lourde.
Extrait du film La Bataille de la Somme où l'on voit le réseau de barbelés.
On a souvent reproché aux chefs militaires d’avoir conduit leurs