Les politiques d'ajustement
Les deux chocs pétroliers des années 70, et l’effondrement du prix de certaines matières premières ont accru considérablement l’endettement extérieur de certains pays en voie de développement. Le risque de cessation de paiement qui pesait sur le système financier international. Ce contexte a conduit les institutions financières internationales à proposer leur soutien en contrepartie de l’engagement de ces pays de respecter des plans d’ajustement. Ces politiques s’inspirent des dix recommandations définit par l’économiste John Williamson en 1989, notamment en direction de l’Amérique Latine. Le propos de ses thèses prouve qu’un autre contexte a appuyé les politiques d’ajustement structurel. En effet, au moment ou un vieux modèle économique disparaît, à savoir le consensus Keynésien. La perte de confiance dans ce modèle a conduit au retour de l’idéologie néolibéral. Ainsi, cet effritement a contribué au consensus de Washington.
L’expression « ajustement structurel » renvoie à une stabilisation économique de longue durée. Pour y parvenir, le Fond Monétaire International et la Banque Mondial conditionnent leurs prêts à l’adoption de politiques prévoyant le rééchelonnement de la dette des pays en développement. Ce principe nous amène à nous demander : Est-il pertinent d’introduire des théories néolibérales, instituées par des organismes dominés par les pays du Nord, dans des économies jusqu’ici à l’écart des processus de la mondialisation ?
Afin de traiter la question, il conviendra d’abord de s’intéresser au contenu précis de ces politiques et ses moyens d’action ; puis, la seconde partie s’attachera à mettre en avant les effets pervers de ce système.
I. LES PLANS PREVUS PAR LES INSTANCES DE REGULATIONS
Afin de cerner les aspects et les formes des politiques d’ajustement structurel, il faut identifier les initiatives des organismes. Le FMI a alors cristallisé celles-ci en 1986 à travers la création de la