Les politque de lemplois
La récente création du "Pôle emploi", résultat de la fusion de l'ANPE et des Assedic, ou l'introduction du Revenu de solidarité active (RSA) sont deux derniers exemples en date des mesures adoptées par les gouvernements consécutifs pour lutter contre le chômage. Avec plus ou moins d'efficacité.
La politique économique de Nicolas Sarkozy
Dans le sillage de la crise sociale qui touche durement la France, la « méthode Sarkozy » a pris un nouveau visage en cette troisième année de mandat présidentiel. Une première série de mesures à dominante libérale n'avait d'abord pas réussi à relancer la croissance en début de mandat. En réaction à la crise et pour limiter ses effets, l'heure avait ensuite été aux investissements publics élevés, le fameux plan de relance. Depuis, le temps est à la diète pour les budgets de l'Etat. Alors que les baisses d'impôt du début de la présidence, sur lesquelles le gouvernement se refuse encore de revenir, réduisent aujourd'hui les marges de manœuvre, il n'est pas sûr que la politique de rigueur permette à une croissance atone de redécoller et à la courbe du chômage d'arrêter de grimper.
Ainsi donc le plan de sauvetage irlandais de 85 milliards d'euros annoncé le 28 novembre dernier n'a rassuré personne. Compte tenu de son contenu, ce n'est pas surprenant. Mais au-delà du cas irlandais, c'est toute la stratégie économique des dirigeants européens qui doit d'urgence être revue si on veut enrayer la crise des dettes souveraines.
Un plan irlandais peu rassurant
Il y a tout d'abord de bonnes raisons au mauvais accueil réservé au plan irlandais. Contrairement à ce qui s'était produit en Islande, l'occasion n'a pas été saisie de restructurer l'énorme dette des banques irlandaises en même temps qu'on aidait le pays. Ce qui signifie que, aide ou pas, une dette colossale pseè toujours sur l'économie de l'île. Et cela d'autant plus que le prêt offert par le fonds européen et le FMI est doté d'un taux