Les portes de québec-analyse
À l’heure où ils rédigent leurs plans de texte, les auteurs ont le vaste choix en ce qui concerne le genre Romanesque dont ils traiteront. Jean-Pierre Charland a opté pour le roman historique sur le sujet du tricentenaire de la ville de Québec. Son livre, Les portes de Québec, est le premier d’une série de quatre. Il est possible de remarquer l’univers historique par l’entremise des lieux, du temps et du milieu social dans lequel les personnages vivent.
Les lieux
Tout d’abord, les personnages vivent dans la ville de Québec. Cependant, la région n’est pas tout à fait comme nous la connaissons aujourd’hui. En fait, l’écrivain a utilisé une carte de l’époque. «J’ai écrit ce roman avec, sous les yeux, une grande carte de Québec datant de 1896» fait-il savoir dans la section note de l’auteur de son livre. Pour être plus précis, le faubourg Saint-Roch constitue un lieu très fréquenté. C’est principalement dû au magasin général que détient la famille Picard. «L’architecture m’as inspiré. L’immeuble du grand magasin Picard ressemble clairement à l’édifice de l’établissement Paquet, rue Saint-Joseph» mentionne l’auteur dans la même partie du tome. Le quartier Saint-Roch n’a plus la même ampleur qu’autrefois et l’établissement rue Saint-Joseph n’existe plus, donc l’histoire ne peut être écrite au présent. Donc, par les lieux fréquentés par les personnages, il est possible d’affirmer que c’est un bel et bien un roman historique.
Le temps
Outre le fait que l’auteur mentionne l’année (1896) par l’entremise des urselines à la page 21, il est possible de déduire l’époque selon les salaires que gagnent les personnages, leur habillement et les moyens de transport utilisés. C’est trois facteurs indique clairement que cette histoire se déroule à une époque passée. Commençant par les salaires, misérables soient-ils. Par exemple, Élizabeth Trudel, préceptrice pour la famille Picard, est payée annuellement 80 $. «Les jeunes institutrices