Les portraits des personnages de roman servent-ils uniquement à mieux comprendre l’évolution de l’action?
Le personnage est généralement un être de papier, un être de fiction totalement inventé. Il est « crée » par différents éléments du récit : Les actions, les paroles, les portraits. Ce n’est pas une personne mais le lecteur doit croire à son existence : On parle de « Illusion romanesque ». Selon Albert Camus ; « Les héros ont notre langage, nos faiblesses, nos forces. Leur univers n'est ni plus beau ni plus édifiant que le nôtre. Mais eux, du moins, courent jusqu'au bout de leur destin. » . Cette citation, accompagnée de notre objet d’étude sur le portrait du personnage du 17ème siècle à nos jours, nous emporte à nous demander; Est-ce que les portraits des personnages de roman servent-ils uniquement à mieux comprendre l’évolution de l’action ? Pour répondre à cette question, on étudiera d’abord quelle est le rôle du personnage dans le roman, mais aussi on cherchera les caractéristiques plus subtiles dans les portraits, par l’auteur. Dans un roman du 17ème siècle, le personnage n’est pas seulement un bonhomme dont on observe sa vie, mais c’est celui qui joue un rôle essentiel dans la profonde compréhension du roman pour le lecteur. Tout d’abord, un des rôles plus évidents du personnage est de dénoncer la société de l’époque de l’auteur. C’est à travers le personnage et sa façon d’interpréter les choses, qu’on arrive au point de vue du romancier. On peut observer cela à travers le portrait de la marquise de Merteuil, dans Les Liaisons Dangereuses de Choderlos Laclos, où la lettre qui présente son autoportrait, est l’image de la société libertine du 18ème siècle. Un autre exemple, est celui de Madame Bovary de Gustave Flaubert, où l’auteur dénonce la dure réalité sociale du 19ème siècle à travers le portrait d’un personnage modèle de la société ouvrière de l’époque, Catherine Leroux. Par ailleurs, le personnage peut servir