Les prémisses de l’affacturage moderne
La globalisation des économies, l’amplification des rapports de commerce international et la nécessité ressentie par les opérateurs de commerce d’obtenir, dans les conditions les plus avantageuses, des moyens financiers nécessaires pour la continuation de leur activité ont conduit au développement des techniques complexes de financement du commerce interne et international qui ne demandent pas leur accompagnement par des garanties réelles ou personnelles classiques, comme dans le cas du crédit bancaire octroyé par une institution de crédit. Parmi ces techniques, l’affacturage occupe une place importante.
L’affacturage ou factoring est une technique qui permet de gérer, financer, et garantir les créances à court terme.
Le concept lui-même est très ancien ; de tout temps se sont trouvées des agents économiques intermédiaires entre les producteurs et les utilisateurs finaux.
Leur rôle était d’assurer le stockage, le transport, l’assurance des marchandises et leur paiement final, tout en finançant à l’avance les besoins de producteurs.
Les cites marchandes comme Venise ou Gènes, les villes de la ligue hanséatiques, les commerçants arabes auxquels la paternité de la lettre d’échange ou de crédit négociable est quelque fois attribuée, ont tous développé leur commerce en s’appuyant sur la mise en ouvre de services intermédiaires pour le financement et la garantie de bonne fin des opérations.
Dès que le commerce s’est dégagé du troc direct, on a vu apparaitre ces substitues que l’on peut assimiler à des ancêtres de l’affacturage.
L’originalité de produit tel que nous le connaissant de nos jours tient à la redécouverte de sa globalité : financement plus recouvrement plus assurance crédit.
Toutes ces fonctions qui sont assurées en partie par les banques et/ou les compagnies d’assurance crédit ne le sont jamais de manière aussi globale que par les sociétés d’affacturage.
Historiquement, les premiers factors sont apparus en grande Bretagne avec la