Les premiers capétiens et la féodalité
L’empire carolingien sans doute trop vaste n’a pas conservé son unité. (Cf. carte p 55 TD) A cet égard, cette Europe du partage de Verdun de 843. Cet empire divisé subit une redivision, car à chaque héritage, on doit partager dans la tradition franque un royaume entre les fils du roi. L’autorité politique centrale s’affaiblit et c’est autour des chefs régionaux que s’organise l’autorité effective sur le territoire.
Au cours du Xème siècle apparaissent de grandes principautés territoriales dirigées par des dynasties d’anciens agents royaux devenues autonomes et qui se transmettent leur pouvoir de manière héréditaire. Le domaine sur lequel il exerce effectivement son pouvoir est réduit a un territoire exigu entouré de principautés qui lorsqu’elles ne lui sont pas hostiles lui sont autonomes. Ils étaient jusque la des agents royaux, mais ils gouvernent maintenant pour leur propre compte puisque le roi n’est plus capable de leur appliquer sa volonté ou même de leur porter secours (cf. p88) la division du pouvoir politique entre les grandes principautés ne s’arrête pas la puisque les principautés se divisent elles même en territoire plus petits avec à leur tête des seigneurs.
Chapitre 1 : l’ordre seigneurial et la vassalité
Les chefs politiques qui s’étaient affirmés au sein des principautés au moment du déclin Carolingien éprouvent au cours du Xème siècle un certain déclin. Pour confirmer leur autorité sur les territoires qu’ils compromettent, ces principautés sont alors morcelées en toutes petites principautés. Dans certaines principautés les gouvernements conservent leur puissance éminente ce qui limite l’influence des petits seigneurs. C’est le cas en Flandre et en Normandie (pouvoir jeune et militaire qui survit à la logique d’éclatement de la féodalité), qui reste une province groupée autour de son chef, le duc de Normandie, qui fournit un modèle au roi de France pour la