LES PREMIERES TRACES DE VIE HUMAINE

Si l'on respectait l'échelle sur une frise représentant l'histoire des hommes sur 2,5 km, seuls les deux derniers mètres porteraient sur son histoire depuis l'écriture... Les premières traces de vie humaine apparaissent à la préhistoire, il y a environ 3 millions d'années. Les premières traces écrites apparaissant aux environs de 5000 ans avant Jésus-Christ. Nous ne pouvons donc connaître les origines de l'humanité que grâce à l'examen de vestiges de la présence humaine issus de fouilles archéologiques.
Quelles connaissances sur nos origines nous apportent donc les fouilles archéologiques ?
Nous pourrons y répondre en observant quelles sont les origines de l'homme, quelle est son évolution et quels traits prend son humanité.

La paléontologie étudie l'évolution de l'homme. La biologie moléculaire permet de reconstruire l'histoire des espèces. Le problème scientifique actuel est celui de l'ancêtre commun que nous partageons avec les singes. On a longtemps vu dans les grands singes les ancêtres des humains. Depuis, les paléontologues sont d'accord sur le fait que l'être humain ne « descend » pas du singe mais qu'il en est « cousin ».
Après la Seconde Guerre Mondiale, les scientifiques voient dans les hominidés des intermédiaires entre les primates et les êtres humains. En 1974, la découverte de Lucy, un australopithèque vieux de plus de 3 millions d'années, et l'analyse de son bassin attestant de la bipédie, permet d'élaborer la théorie de « l'east side story ». Cette théorie explique la différenciation il y a 8 millions d'années entre les hominidés et les singes. Une faille immense se constitue du nord au sud de l'Afrique et crée une barrière qui sépare en deux la population des singes. A l'Est, la sécheresse s'installe et transforme la forêt en savane. Les singes doivent faire des kilomètres pour se nourrir. La bipédie est le moyen de survivre et entraîne le développement du cerveau. A l'Ouest, pas de changement