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LES PRISONS

La façon de vivre des détenus De la prison de Fresnes à Paris à la prison des Baumettes a Marseille on s’aperçoit qu’il y a une surpopulation des prisons et que le niveau de vie des incarcérés n’est pas toujours très bonne. Les documents ici soumis à notre analyse abordent tous ce thème, ainsi : dès 1829, Le dernier jour d’un condamné écrit par Victor Hugo et paru dans les éditions Hatier fait une description des cachots, le lieu du dernier jour d’un condamné. Le livre Les prisons de Jean Favard sortie dans les éditions Flammarion met quant à lui en exergue en 1994, l’inutilité de la déshumanisation dans les prisons pour avoir plus de sécurité. L’article Pénitentiaire (traitement) rédigé par Robert Schmelck en 1996 nous parle de l’évolution de l’amendement dans les prisons. Ainsi le dessin L’incarcération dont le scénario a été fait par Corbeyran et les dessins réalisés par Marc-Antoine Mathieu essaye de nous faire passer un message sur le ressenti de la vie en tant qu’incarcéré. Enfin, Les prison de la honte édité par Jean Daniel et paru dans le journal le Nouvel Observateur nous parle sur le fait que l’incarcération mène à détruire un homme pour une longue période.
Les prisons sont-elles assez adaptées aux détenus ?
Nous verrons tous d’abord l’origine des prisons en se penchant sur les raisons de la construction des prisons. En corollaire nous regarderons la façon de vivre des détenus et enfin nous verrons l’impact des prisons sur les incarcérés.

I/ L’origine des prisons a) Donner une nouvelle chance aux détenus
« La notion de réadaptation reste toujours le fondement et la philosophie de notre éthique pénitentiaire» Jean Daniel
« Amender le détenu ne signifiait plus seulement lui forger une conscience morale […] mais aussi lui donner une formation et des habitudes telles qu’une fois sorti de prison il aurait la volonté de se comporter honnêtement, ainsi que les