Les problèmes sociaux comme comportements collectifs. herbert blumer
1277 mots
6 pages
Les problèmes sociaux comme comportements collectifs. Herbert Blumer En 1971, considérer les problèmes sociaux comme « comportements collectifs » constitue une approche nouvelle interactionniste des problèmes sociaux. Blumerassocie les problèmes sociaux à un ensemble de comportements collectifs ainsi il tente de définir un cadre d’analyse large qui englobe des phases par lesquelles ces problèmes et leur traitement se transforment ou disparaissent. Sociologue américain, formé à l’école de Chicago, Herbert Blumers’est consacré à son invention « l’interactionnisme symbolique » dans la continuité des travaux de Mead. L’interactionnisme symbolique repose sur trois proposition : L’être humain agit sur les choses à partir des significations que ces choses ont pour lui Le sens de ces choses dérive de l’interaction sociale qu’il va avec elles Ces significations se modifient à travers un processus d’interprétation développé entre pairs. Pour l’auteur, ce n’est qu’à travers le sens lié aux expériences collectives que les sociologues peuvent définir leur objet d’études sur les phénomènes sociaux . Blumer se consacra principalement à l’étude « des comportements collectifs » : comportements de foule, opinion publique, propagande, mode et problèmes sociaux. Dans la carrière publique de ces problèmes, Blumer distingue cinq étapes : La phase d’émergence le phase de légitimation publique de ces problèmes. La mobilisation sociale qu’ils suscitent Les intérêts variés inhérents à la définition de leur traitement La transformation de ces plans d’action dans leurs mise en œuvre sur le terrain Pour Blumer, les problèmes sociaux sont les produits d’un processus de définition collective. Il remet en cause l’analyse des problèmes sociaux de ses contemporains, il dit même que cette façon d’identifier la nature objective des sociologues « manque totalement d’efficacité ». *Les reproches de Blumer* à