Les promenades d'euclide, magritte (analyse)
Les Promenades d’Euclide, René MAGRITTE, 1955 Ce tableau est une huile sur toile de dimension 163 x 130 cm et se trouve à la photothèque René Magritte-Giraudon. Ce tableau montre un intérieur. Nous pouvons identifier un chevalet posé devant une fenêtre centrée et encadrée par des rideaux. Nous pouvons voir à travers la vitre de cette fenêtre, un paysage représentant les toits d’une ville. Au premier plan de ce paysage, nous voyons une tour avec un toit en forme de cône avec une rangée de feuillages d’arbres. A droite, nous pouvons voir une large allée ou rue qui nous donne l’impression de se prolonger droit dans les profondeurs du tableau. Cette large alléeest totalement vide à l’exception de deux personnages qui ont l’air d’être en plein conversation. Plus on s’éloigne du premier plus les couleurs s’éclaircissent et deviennent flou, nous donnant l’impression que ce paysage citadin s’étend à l’infini, jusque l’horizon, ce paysage est de plus surmonté d’un ciel blanc dû à la couleur des cumulus qui l’ornent. Ici la présence du chevalet est primordiale. En effet ce chevalet joue le rôle le plus important à l’intérieur de cette peinture. C’est lui qui nous permet de distinguer la présence d’une toile posé devant la fenêtre, la présence d’une mise en abîme faite par Magritte. Ce tableau représente exactement trait pour trait le paysage extérieur, c’est grâce au chevalet, à la bande blanche de gauche et une ligne de contour fine, à peine perceptible, marquée en haut, à droite et en bas du tableau que nous pouvons distinguer la présence de cette toile peinte. Le tableau se fond entièrement dans le paysage et se prolonge dans celui-ci. Par la continuité entre l'image du tableau et le paysage qui l'entoure, le tableau est donc relié en continu avec ce paysage.
Le chevalet qui porte le tableau ne participe pas, par contre, à cet effet de superposition miraculeuse : il nous indique clairement que le tableau est situé à l'intérieur de la