Les rapports actuels du droit et de la religion
C’est dans une crèche privée, Baby Loup, dont le règlement intérieur indique que nul ne doit afficher de quelconques signes extérieurs manifestant une religion, qu’une femme se fait licencier pour port du voile.
Notons ici que le mot droit est écrit en minuscule ce qui devrait donc référer au droit subjectif qui est définit comme l’ensemble des prérogatives accordées aux individus par rapport au droit objectif. Mais il est ici évident au vue du sujet que le mot droit inclus aussi le droit objectif qui est l’ensemble des normes régissant la vie en société sanctionnées par la puissance publique. Le Catholicisme, l’Islam, le Judaïsme et le Protestantisme sont les quatre religions les répandues dans le Monde, c’est-à-dire l’ensemble des croyances communes à un groupement d’individus portant sur les rapports entre Dieu et l’Humanité. Le sujet est de forme affirmative ce qui laisse place à un large champ à l’étude, c’est pourquoi il faut préciser quels sont les liens entre le droit et la religion. Le droit religieux par exemple est celui qui tire ses fondements de la Bible, du Coran ou de la Torah. A contrario, le droit dans la religion correspond à la religion qui édicte des règles de vie, de conduite comme les 10 commandements qui sont repris dans le code Pénal. Le terme « actuel » nous aidera à délimiter le sujet, en effet, en se basant sur l’article 1er de la Constitution : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. » nous ne traiterons donc que la période datée du 14 octobre 1958 à nos jours. Le principe de laïcité, c’est-à-dire que toutes manifestations religieuses dans l’espace public ne doivent avoir lieues, la religion reste par contre évidemment une affaire privée parfaitement exerçable dans la sphère d’intimité : on parle de