Les regrets de du bellay
L’épigramme (petit texte latin) qu’écrit Du Bellay au début correspond à une introduction pour le lecteur. Seul sur la page dans un espace vacant il est mis en vedette. Il est écrit en latin qui est l’ancienne langue de l’Italie pour mettre dans le bain le lecteur car ce recueil parle beaucoup de l’Italie. Cet épigramme annonce la forme des sonnets (7->14). Il prétend mélanger « le fiel, le miel, le sel » qui annonce les registre et en effet on trouve trois registre dans ce recueil : L’élégie, la satire et la louange.
Le poème introductif est un poème pour M. D’Avanson. (poètes sous la protection d’un mécène) Du Bellay chante l’ennui (v.4), écrit pour se lamenter, éprouver un sentiment, se consoler. On voit aussi l’apparition des personnage se trouvant dans le recueil comme Ulysse ou Achille.
Progression du recueil :
Élégiaque :
sonnets 1 à 5 : Du Bellay critique les autres auteurs. Tournant le dos à la poésie amoureuse, il écrit ses malheurs :
Moi, qui suis malheureux, je plaindrai mon malheur. ( s.V v.14)
Ainsi Du Bellay désire écrire ce qui est triste et refuse d’écrire ce qui est gai.
Il critique les poètes qui écrivent haut lui n’écrit que par la passion : (s. IV)
Je me contenterai de simplement écrire
Ce que la passion seulement me fait dire,
sonnets 5 à 36 : plainte de Du Bellay.
Il regrette d’avoir quitter la France:
Je regrette les bois et les champs blondissants,
Les vignes, les jardins, et les près verdissants. (s. XIX)
L’Italie devient le grand Nord et la France le pays des coteaux ensoleillés (s.VIII)
Regrette le Du Bellay d’avant, libre, franc de soucis, inspiré et honnête car la fureur poétique le conduisait au ciel (s.VI)
Il essaye aussi de définir les raisons pour laquelle il a fui la France dans les sonnets XXVII et XXVIII/
sonnets 37 à 56 : Premières réflexions morales de Du Bellay.
Il remonte vers le passé à la recherche de son double plus heureux mais ne peut le