Les relations de rousseau avec les autres
Les Confession commencent par ces mots : « je forme une entreprise qui n’eut jamais d’exemple et dont l’exécution n’aura point d’imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme ce sera moi »
Rousseau va nous raconter sa vie en associant la narration et l’analyse psychologique dans le phénomène d’introspection et oscille sans arrêt entre le désir et la loi.
Si bien dans ses douze livres, l’auteur préfère les créatures de son imaginaire, de ses lectures à celle de la réalité on va assister à une volonté bien ambitieuse de « tout dire » sur son comportement avec les autres.
C’est dans cette problématique que nous partagerons notre travail en trois points fondamentaux : celui de l’apprentissage de Rousseau par rapport à la société (ce qu’il va apprendre des autres) ; aussi un apprentissage amoureux dans ses expériences amoureuses, dans ses conclusions déçues avec les femmes et finalement nous aborderons, dans un troisième point, deux des femmes plus importantes de sa vie : Mme de Warens et Mme d’Houdetot, desquelles il a tiré plus d’expérience et plus de réflexion, pour ainsi éclairer l’aspect psychologique de Rousseau.
Parmi les différentes thématiques abordables, celle des relations envers les autres sera le premier sujet de notre débat en voyant la relation avec sa famille, l’apprentissage dans ses propres fautes et le rapport de Rousseau avec le reste de la société, pour éclairer ensuite le point plus important : celui des déceptions amoureuses dans ses rapports avec les femmes, incarnées surtout dans les « personnages » de Mme de Warens et Mme d’Houdetot.
I. L’apprentissage de Rousseau vis-à-vis des autres
I.1. Sa famille
Depuis le début des Confessions l’auteur s’affirme l’orgueil maladif d’un