Les relations franco-gabonaises
A la fin de la seconde guerre mondiale, la France est installée par l’organisation des nations unies et les Etats-Unis comme gendarme de l’Afrique pour y faire régner l’ordre et défendre les intérêts économiques des grandes puissances par tous les moyens. De ce fait, tout régime africain à caractère communiste ou marxiste sera fortement combattu. Pour la France, indépendance ne signifie pas liberté car il n’est pas question de perdre le contrôle des anciennes. En effet, pour qu’un pays soit reconnu puissance, il faut qu’il ait une indépendance énergétique ; mais cette indépendance n’est possible pour la France qu’en ayant toujours une influence sur ses anciennes colonies.
Il est important de souligner qu’après la perte du pétrole saharien d’Algérie (due à la guerre fratricide de1962), la France s’est lancée à la conquête du pétrole mondial dans ses nouveaux pays colonisés (14 pays). Ainsi, le Gabon devient dès lors la plaque tournante de « l’or noir » trouvé au sud de Port-Gentil. Le Gabon devient en même temps l’axe majeur de la politique pétrolière de la France en Afrique. Ainsi, la stabilité politique et sociale du pays est impérative pour la puissance dans la mesure où elle doit tirer profit des richesses de son ancienne colonie paisiblement et dans la paix. Il faut pour ce fait, éviter toute tentative de coup d’état et mettre à la tête du dit pays un ou des gouverneur(s) dévoué(s) aux intérêts de la France.
L’influence de la France sur le Gabon caractérisée par la mise en place d’une politique franco-gabonaise qui passe par des liens étroits et secrets, surpassant les plus hauts niveaux des Etats, en dehors de tout contrôle parlementaire et gouvernemental. L’influence se caractérise aussi par le contrôle du Gabon grâce à la venue (par la violence ou par des élections plus ou moins démocratique) au pouvoir des présidents dévoués aux intérêts de la métropole et ceux de leur famille. De tout ce qui précède, il est