Correction Dissertation : les relations féodo-vassaliques (X-XIIIe s.)

« Les relations féodo-vassaliques (Xe – XIIIe s.) ». Il s’agit avec ce sujet de s’interroger sur les liens existant entre les personnes, notamment le vassal et le seigneur, à l’époque féodale. Le terme « relation » fait référence au lien, au rapport entre deux choses ou deux personnes. L’expression « féodo-vassaliques » désigne le vassal et le seigneur ou le suzerain. Ces deux individus ont des obligations réciproques l’un envers l’autre durant la période féodale du Xe au XIIIe siècle.
Le dernier roi carolingien meurt en 987 sans laisser de descendance alors que le Xe siècle voit déjà un véritable affaiblissement du pouvoir royal. L’année 987 marque la fin de la période du Haut Moyen-Age et le début de la période définie comme le Moyen-Age classique. En 987 Hugues Capet devient le nouveau roi du royaume à la demande de l’archevêque de Reims, ce qui met fin à la dynastie carolingienne et voit l’avènement de la dynastie capétienne qui reste au pouvoir jusqu’au XIXe siècle. Il est important de préciser que le pouvoir du roi est affaibli durant toute la période féodale et que ce dernier n’est qu’un seigneur parmi les seigneur. Cet affaiblissement du pouvoir royal s’explique par le morcellement du territoire du royaume en de nombreuses seigneuries. La société féodale se caractérise par le développement de forts liens de dépendance entre les personnes et d’un morcellement du droit de propriété.
En quoi les relations féodo-vassaliques sont-elles caractéristiques de l’époque féodale ?
Il s’agira, dans un premier temps, de parler de la vassalité comme un contrat évolutif (I), puis, dans un second temps, du fief de leur multiplication à l’hérédité (II)

I – La notion de vassalité : un contrat évolutif A – La vassalité : un engagement juridique B – La vassalité : une fidélité non sans limites

II – Le fief : de la multiplication à l’hérédité A – La multiplication des fiefs de par le