Les relations internationales
La société internationale est une société de paradoxes. D’un coté, les Etats sont dans l’obligation de coopérer. Cette coopération en dit sur les formes diverses de régulation qui passe par le moyen de la négociation. D’un autre coté, il existe entre les Etats une compétition acharnée et la société internationale reste à ce point mal organisée que certain parle encore à son égard de société anarchique. On évoque une société anarchique pour un certain nombre de raisons : d’abord parce que la domination et la prédation reste omniprésente, ensuite parce que le droit qui régule les relations entre Etats est très largement imparfait et inachevé, les relations internationales évoluent essentiellement sur la base de crises majeures.
2e paradoxe : nous vivons l’ère de la mondialisation (MAC LUHAN : le village planétaire qui est en cours de constitution). Le mouvement de globalisation est essentiellement du au progrès technologique en général, il est aujourd'hui décuplé grâce à la naissance d’Internet, de la téléphonie mobile, il prend aussi des configurations inédites au niveau de l’humanité car il a contribué au développement du commerce international. Ensuite car il a déclenché des flux migratoires sans précédents mais aussi des échanges intellectuels sans précédents. Les moyens de communication permettent la naissance en temps réel des conflits internationaux mais aussi des catastrophes (naturelles…).
D’un autre coté, cette homogénéisation comporte des limites : en dépit de ce mouvement, double frein au processus de globalisation, d’une part, l’homogénéisation en cours est loin d’être pleinement réalisée, plus on se mélange, moins on se comprend. Alors que la société mondialisée semble, à de multiples égards, dépasser l’Etat, comme entité politique, elle cherche sans cesse à reprendre la main. D’abord, par une régulation interne, c'est-à-dire par des règles de droit pour régir la vie en